Tous les conseils sont bons à écouter, mais pas forcément à suivre.
Dans l’esprit de la première chronique (vous vous souvenez : ce qui est vrai pour soi, ne l’est pas forcément pour son voisin.), comme j’apprécie toujours (oui, je suis curieux de nature) de découvrir de nouvelles idées, approches, méthodes ou techniques, je suis ravi de pouvoir en lire lorsqu’elles sont (entre autres) partagées sur les réseaux. Pour autant, je ne vais pas toujours m’en servir, loin de là.
Il s’agit pour moi de trier ce qui non seulement fonctionne et me plait, mais aussi me correspond. Une personne qui aime les phrases longues appréciera moins des conseils basés sur les suppressions adverbiales ou formes simples de phrases courtes.
De même que je ne suis pas tenu de suivre les conseils d’autrui, je me dois de ne pas imposer ma propre vison (de l’écriture en l’occurrence). J’évite donc, autant que faire se peut, de poser mes avis comme des absolus (encore plus en cas de désaccord avec un conseil que je viens de lire).
Qui sait? Peut-être que demain mon goût changera et que dans mes textes je rajouterai à la pelle des mots que je chassais jusque là avec la vigilance d’un prédateur tapi au bord d’un point d’eau. En attendant, je continuerai de lire chaque nouvelle idée que je verrai passer, tout en me demandant si, au-delà de sa valeur intrinsèque, elle me correspond, puisque :
Tous les conseils sont bons à écouter, mais pas forcément à suivre.