Copier n'est pas un problème,
c'est prétendre ne pas l'avoir fait qui en est un.
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La copie est un acte naturel. C’est même le tout premier acte d’apprentissage. On apprend à écrire, à compter comme à parler en copiant les lettres, chiffres ou sons qui nous sont présentés.
Ce n’est qu’une fois cette base copiée bien retenue, que l’on commence à s’en servir peu à peu, de façon de plus en plus complexe, jusqu’à en maîtriser (plus ou moins bien) toutes les subtilités.
Le principe même de l’industrialisation est la copie. Reproduire en grande quantité a de grandes qualités.
C’est lorsque l’on prétend ne pas l’avoir fait que des problèmes se posent.
Lorsque des IA comme chat GPT ou midjourney reprennent les créations d’autrui pour en fabriquer de nouvelles plus ou moins (plus souvent moins) bien réussies, ce qui pose le souci n’est pas la reprise, mais l’absence de compensation comme, par exemple en musique, avec la SACEM, hors considérations sur la complexité et la justesse des retours financiers.
Lorsqu’une personne s’inspire plus que largement du travail d’une autre, ce qui pose souci est surtout qu’elle n’ait pas eu la franchise de le reconnaître et qu’elle soit récompensée à sa place.
Parce qu’après tout, être copié est une marque de reconnaissance de qualité. C’est être devenu cette base sur laquelle les autres s’appuient pour apprendre :
On ne copie que les bonnes idées !
Alors soyons ravis d’être copiés, sous condition d’en recevoir la juste rétribution.
Bon travail de création !