Ce qui est vrai pour soi, ne l'est pas forcément pour son voisin.
Dans les semaines et les mois à venir, je prendrai le temps de vous partager quelques idées, principes, techniques, habitudes ou opinions concernant l’écriture. Quels qu’ils puissent être, puissiez-vous ne pas oublier cette première chronique :
Ce qui est vrai pour soi, ne l’est pas forcément pour son voisin.
Bien sûr, c’est un propos plus générique qui vaut dans de nombreuses circonstances de la vie et qu’il nous faudrait garder à l’esprit plus souvent dans nos relations avec autrui. Il est donc bon de s’en soucier à l’écrit aussi, puisqu’il peut nous permettre de tenir compte des points de vue de nos personnages par exemple, dans ses réactions aux événements de notre histoire ou de notre lectorat dans sa façon de ressentir ou comprendre ces mêmes événements.
Le plus important restera d’accepter cette différence d’opinion, ce qui est moins facile qu’il y parait au premier abord, surtout dans le cadre d’une réalisation qui nous tient à cœur telle qu’un livre. C’est pourquoi, je vous souhaite au mieux d’y parvenir et au pire de vous rendre compte que ce n’est pas le cas.
Il se peut que mes propos présents ou à venir s’accordent avec votre vision. Tant mieux ! Appropriez-les vous et profitez-en dans vos textes ! Je serai ravi de savoir qu’un peu de mes idées vous ont servi.
Mais si au contraire vous vous sentez à l’opposé de ce que je pense, surtout, n’hésitez pas à ne pas en tenir compte, voire à le rejeter et vous placer diamétralement à l’opposé. Tant mieux ! Si mon propos peut vous servir ainsi, j’en serai tout autant ravi. Car après tout :
Ce qui est vrai pour soi, ne l’est pas forcément pour son voisin.